Publié dans Politique

Lutte contre le coronavirus - « Le Gouvernement malagasy a pris les bonnes mesures », dixit Alexandre Poussin

Publié le mercredi, 22 avril 2020


Des séquences de reportage sont insérées dans les interventions télévisées du Président Andry Rajoelina quand il a révélé la décision de valoriser une plante poussant sur le sol malagasy pour traiter la maladie du coronavirus. Elles citent au passage le nom d’un étranger, en l’occurrence l’écrivain voyageur Alexandre Poussin, celui qui, avec femme et enfants, a fait le tour de Madagascar en… charrette à zébus pendant 4 ans. Il a aussi voyagé en Afrique et ailleurs. C’était au cours de son trek en terre africaine qu’il a pris connaissance du bienfait de l’artemisia sur lui-même et aussi, peut-être aujourd’hui et demain, sur les malades du coronavirus. Il en dira un peu plus dans cette interview.
La Vérité (+) : Voulez-vous raconter succinctement votre expérience avec l’artemisia en 2001 en Ethiopie où vous étiez malade du palu ?
Alexandre Poussin (=) : « En 2003, j’ai été soigné d’un palu cérébral, lors de ma traversée de l’Afrique à pied de 14 000 km avec ma femme Sonia, par le Dr Mary, une missionnaire américaine protestante de SIM (Service In Mission) qui utilisait la tisane d’artemisia pour soigner les gens. Je m’étais moi-même soigné d’un palu Vivax en 2001 en utilisant un médicament chinois appelé artésunate. Mais ce n’était pas de la tisane. »
+ : Avez-vous continué à utiliser cette plante après ?
= : « Dans tous nos voyages en zone impaludée, j’ai par la suite utilisé de la tisane d’artemisia et des gélules d’artemisia. Nous avions lancé une association avec Lucile Cornet Vernet qui s’appelait More for Less et qui est devenue La Maison de l’Artemisia et s’est répandue dans 28 pays d’Afrique à travers la création de fermes écoles grâce au travail titanesque de Lucile. Pendant nos 4 ans de voyage à Madagascar, nous avons pris de la tisane et des gélules et nous n’avons jamais eu d’accès palustre alors qu’au moins pendant un an et demi, sur la côte Est, nous étions en zone impaludée. »
+ : Avez-vous eu l’occasion de mentionner avec les autorités malagasy l’usage de cette plante pour traiter le Covid-19 ?
= : « Lucile Cornet Vernet, vice-présidente de notre association, a envoyé un dossier au ministre de la Santé, le Pr Ahmad Ahmad stipulant que des études chinoises prouvaient que la tisane d’artemisia avait été efficace contre le SARS-CoV-1 en 2002, et qu’il y avait de fortes présomptions que cela fonctionne aussi contre le Covid-19, ainsi que d’autres documents scientifiques prouvant nos allégations. Et qu’il serait bienvenu de lancer des tests et des études à Madagascar qui est le second producteur mondial de cette plante, offrant ainsi une opportunité à saisir. Notre lettre a été prise au sérieux apparemment. Les mérites reviennent  au Président Rajoelina et je salue son courage  car lui seul a pris la décision d’accélérer les choses dans la bonne direction. »
+ : C’est-à-dire ?
= : « L’action de la tisane est un immense espoir légitimé par les premiers essais mais qui reste à être scientifiquement prouvé par une plus large étude, sur un échantillon de plus de 1 000 patients avec des protocoles rigoureux. J’espère que cette étude sera menée par les grands laboratoires qui en ont les moyens financiers. Mais pas à Madagascar car j’espère que le nombre de malades ne franchira jamais ce palier. Votre Gouvernement a pris les bonnes mesures, en suspendant très vite les liaisons aériennes avec des pays contaminés, en mettant en quatorzaine tous les voyageurs revenant de l’étranger et en opérant une recherche systématique des personnes contacts des cas avérés. Le Président malagasy doit maintenant prouver qu’il a eu raison de se lancer si vite. »
+ : Maintenant que le remède à base d’artemisia est officiellement utilisé pour traiter le Covid-19 à Madagascar, quelle émotion ressentez-vous sachant que cette plante vous a sauvé la vie ?
= : « C’est pour moi l’aboutissement d’une cause que nous défendons depuis plus de 16 ans ! La première personne qui m’ait écouté fut Jean-Claude Ratsimivony, le fondateur d’Homeopharma qui, en août 2014, m’avait reçu et avait lu tous les documents scientifiques du professeur Lutgen, le biochimiste luxembourgeois qui est à l’origine de toutes ces découvertes. En décembre, il sortait des flacons de 60 gélules d’Artemisia annua pour 5 000 ariary. Ce fut le plus beau cadeau de Noël de ma vie ! J’avais fait un post FB sur le sujet.»
+ : Vous ne jurez plus que sur l’artemisia…
= : « N’oubliez pas que lorsque le Covid-19 sera passé, la tisane d’artemisia sera le meilleur remède et le moins cher pour éradiquer le paludisme, la bilharziose et divers parasites intestinaux. Ce qui contribuera à l’amélioration générale de la santé du peuple malagasy. L’idéal serait de ne même plus en acheter, mais que chaque famille en cultive chez elle pour une consommation régulière. C’est ce que nous avons promu avec notre charrette pour les zones isolées qui ne disposent pas de CSB (cf Madatrek épisode 6). »
Propos recueillis par Manou Razafy

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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